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Qui sommes-nous?

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Historique de la SEFCA

La Société d’Exploitation Forestière Centrafricaine (SEFCA) a été créée à Bangui en 1988 sur l’initiative de Monsieur Youssef El SAHELY et ses fils, lesquels déployaient anciennement des activités dans le domaine de l’industrie du plastic (SOCAPLAST) ainsi que dans le transport international et national des biens de consommation, avec la MIMOSA.

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Ils reprenaient de ce fait les affaires de Monsieur Paul MAISSIAT, promoteur de la SCIPLAC[2], dont ils avaient assuré, en exclusivité, le transport des produits vers le port maritime de Douala[3].

Ainsi, par un arrangement suivant des clauses librement définies par Monsieur MAISSIAT, ils reprirent la SCIPLAC en 1988 et décidèrent de la création de SEFCA.

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Porteurs d’un projet plus que ambitieux, pour une petite concession forestière dont plus de la moitié avait déjà été parcourue en coupe, les frères SAHELY, soutenus par leur père, réussirent à ouvrir, au bout de seulement quelques mois, alors que l’on s’attendait à ce qu’ils le fassent au terme de trois années d’exercice, une scierie flambant neuve en lieu et place de l’ancienne et modeste léguée par l’ancien propriétaire.

Ce sérieux amena alors le Ministre en charge des forêts de l’époque, Monsieur Raymond MBITIKON, à décerner à cette entreprise une lettre de félicitation et d’encouragement, assortie d’une superficie additionnelle, dans le but d’ajuster le fonds forestier aux ambitions des nouveaux intervenants et aux efforts consentis.

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Jeunes forestiers, les frères SAHELY durent faire face aux tâtonnements auxquels les obligèrent la crise puis la guerre du Golfe du début des années 90. Habiles négociants et gestionnaires avertis, ils survolèrent toutes les embûches et réussirent à s’imposer dans la carrière, devenant en très peu de temps déjà, un recours pour leurs homologues.

C’est dans ces conditions que, à travers la SEFCA, ils prêtèrent main forte à leurs concurrents que furent, à l’époque, la CAROMBOIS, la SICA-BOIS, l’EFBACA.

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Leur amour pour le métier qu’ils venaient d’embrasser les poussa à s’opposer à la banqueroute du secteur forestier centrafricain, en s’investissant humainement, matériellement et financièrement dans la recherche des voies et moyens de la préservation des emplois.

Ce sincère dévouement avait permis à ce que :

- Une bonne partie du personnel de CAROMBOIS puisse ainsi voir ses soucis écartés par la reprise bien que limitée, des activités à Nola ;

- La SICA-BOIS change de statut pour devenir SONETRA, ce qui amena ainsi à sauver les emplois à NDOLOBO ;

- Les installations industrielles d’EFBACA à Nola, ainsi que ce qui restait du matériel de production de cette entité, dussent être préservés, son Directeur général, comme celui de la CAROMBOIS d’ailleurs, ayant trouvé refuge professionnel à des périodes distinctes, dans les rangs de la SEFCA.

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Les lourds investissements réalisés dans le cadre de cette opération de sauvegarde des emplois dans le secteur, n’ont point été regardés comme une fin en soi par la famille SAHELY.

Ainsi, une fois les effets dévastateurs des confrontations du Golf passés[4], les promoteurs de la SEFCA n’hésitèrent point à passer la main, en se libérant, malgré la protestation des personnels respectifs, de leurs engagements dans les sociétés reprises ou soutenues, en les cédant soit à l’Etat qui, par le Ministère des Eaux et Forêts les a transférées au bénéfice de nouveaux investisseurs  (CAROMBOIS, EFBACA), ou par des arrangements amiables avec des opérateurs privés de la place (SONETRA).

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En libérant la SONETRA, la SEFCA conserva le bénéfice du PTE 147 de la SICA-BOIS, lequel n’était séparé de leurs concessions que par la route du quatrième parallèle. Le transfert à son profit de cette concession forestière autorisa la SEFCA à implanter à Mambélé une importante unité de transformation, au moment même où la sortie de la guerre du Golf était fortement balbutiante.

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Faisant siennes les préoccupations regardant la valorisation supérieure et durable des forêts, la SEFCA n’hésita pas, d’entrée de jeu, à tester, sur ses permis, les rudiments d’une mise en valeur sur la base de plans consciemment élaborés et mis en marche en faisant recours à une équipe de techniciens chevronnés. Elle devint ainsi l’une des toutes premières entreprises centrafricaines pilotes volontaires en la matière.

Cette prédisposition l’amena à adhérer, tout naturellement, au début des années 2000, au programme d’aménagement-exploitation que venait d’imposer l’Administration centrafricaine en charge des forêts. Avec le concours du département de tutelle et des partenaires au développement de la République Centrafricaine, en particulier l’AFD, la SEFCA signa en Juin 2006, une convention définitive d’aménagement-exploitation, portant sur l’ensemble de ses forêts.

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[1] Selon les estimations du PARPAF qui diffèrent de celles contenues dans les textes officiels d’attribution desdits PEA.

[2] Société créée en 1969 par le Français Paul Maissiat sur le support d’un Permis Temporaire d’Exploitation (PTE) d’une superficie d’environ 70 000 ha.

[3] Les SAHELY ont été les premiers à expérimenter en exclusivité la voie camerounaise ouvrant ainsi la possibilité de l’évacuation des produits ligneux centrafricains par route, suite aux difficultés enregistrées au niveau du chemin de fer Congo Océan et du Port de Pointe-Noire.

[4] Pendant ces confrontations, les habilités développées par les frères El SAHELY leur ont, tant bien que mal, permis de traverser les moments les plus difficiles sans grand’ peine. Pendant cette période, l’aîné des frères El SAHELY s’avéra un habile négociateur, allant d’un point à l’autre de la planète, là où l’intérêt de ses activités l’exigeait, défendant et réussissant tant bien que mal à vendre les produits issus des concessions forestières de la SEFCA. C’est dans ces conditions, où plusieurs des acteurs du secteur hésitaient ou carrément jetaient l’éponge, qu’ils trouvèrent le courage nécessaire pour entamer et concrétiser les investissements de Mambélé.

[5] Grandeur modifiée depuis à l’issue des travaux d’inventaire du PARPAF sur ces PEA.

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SEFCA en chiffre 

RESSOURCES HUMAINES ET FINANCIERES

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La SEFCA offre mille cinq cents (1 500) emplois dont mille quatre cents (1 200) permanents, distribuant ainsi annuellement une masse financière d’environ 1 500 000 000 FCFA hors charges patronales.
Les ressources financières de la SEFCA sont issues des opérations de vente de ses produits qui s’effectue sur deux directions principales, l’Europe et l’Asie, au départ du port de Douala au Cameroun, ce qui constitue déjà un handicap vu la distance à couvrir.
Ces activités procurent à la SEFCA des chiffres d’affaires globaux annuels moyens d’environ 16 000 000 000 FCFA.

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INTERVENTIONS SOCIO ECONOMIQUES

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Les textes en vigueur en matière d’exploitation forestière en Centrafrique, et en particulier le plan d’aménagement de la SEFCA, l’obligent à réaliser certaines interventions au profit des populations riveraines ou incluses dans l’emprise de ses concessions, ainsi que pour l’intérêt de ses employés, en dehors des investissements réalisés dans le cadre de ses activités de prédilection. Ces interventions portent notamment sur :

  • Construction et entretien des voies de communication ainsi que des ouvrages d’art, où nous avons réalisé, de 2006 à ce jour, pour environ 3 000 000 000FCFA de travaux;

  • Implantation, aide à l’entretien, dotation en mobiliers des écoles, où nous avons mis environ 1 200 000 000FCFA dans la restauration l’amélioration ou la création d’écoles, la dernière réalisation étant l’école expérimentale Paul MAISSIAT de Mbaéré, destinée expressément à l’éducation des Béka ;

  • Implantation, aide à l’entretien, dotation en produits pharmaceutiques et en mobiliers des centres de santé, pour environ 1 000 000 000FCFA qui a culminé en 2012 avec l’ouverture sur le site de Mambélé de deux grands centres de santé totalement équipés par SEFCA, pour le bénéfice de son personnel et de la population locale sous la direction d’un médecin, ainsi que deux autres centres à Mbaéré avec les mêmes missions ;

  • Contribution aux efforts individuels, d’organisations communautaires et réalisation en faveur du développement des localités où nous mettons annuellement 120 000 000FCFA et qui s’est enrichie en 2012 avec le lancement d’une initiative visant à pousser la jeunesse locale à s’investir dans l’aviculture et le maraichage ;

  • Dons divers où nous participons à offrir des facilités aux autorités régionales et nationales de passage sur nos sites.

La majorité de ces interventions ont été effectuées et s’effectuent suivant les normes édictées par la profession et l’Etat centrafricain, sous sa supervision et son contrôle permanents.
Et la SEFCA s’enorgueillit de ce que, nonobstant les multiples difficultés qu’elle ne cesse de rencontrer à l’instar de ses pairs du secteur, elle honore, avec toute l’autorité nécessaire, en allant souvent au-delà de ses limites conventionnelles, la quasi-totalité de ses engagements.
Pour lui permettre de continuer à contribuer citoyennement à l’effort que nous exige à tous le devenir harmonieux et durable de notre pays, elle a juste besoin de compréhension et d’accompagnement responsable.

 

POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE

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La SEFCA œuvre ardemment à la recherche de la certification, en relation avec des partenaires extérieurs. Des missions de pré audit ont eu lieu et auraient déjà convergé vers la mise en route du processus de certification si des faits incontrôlables n’étaient venus mettre un arrêt brutal au processus entamé.
La SEFCA est complètement gagnée à l’esprit de la gestion durable des ressources forestières. C’est ce que témoigne sa participation à tous les niveaux de préparation et de négociation en vue de la mise en route de l’agenda FLEGT en RCA.

 

EVOLUTION ET PERSPECTIVES

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Depuis la mise en route de son plan d’aménagement, la SEFCA n’a eu de cesse de toujours veiller à l’adaptation de ses moyens aux exigences de l’heure au niveau du pays et au plan international. Elle a ainsi successivement travaillé au développement de sa capacité industrielle au niveau des scieries, puis en se dotant de séchoirs d’une capacité de 10 000m3/an.
Elle poursuit, en dépit des temps guère favorable, ses efforts en vue de la recherche de la valeur ajoutée, en ouvrant une ligne de menuiserie industrielle. Elle mettra dans un avenir immédiat sur le marché des produits finis et semi-finis.
Préoccupée par la réduction de sa dépendance des hydrocarbures pour la fourniture de l’énergie, suite à des démarches ayant été à l’origine de plusieurs missions sur nos sites, la SEFCA est détentrice d’un projet de faisabilité de cogénération, dont la recherche de financement auprès de certains partenaires extérieurs est assez avancée. La concrétisation de ce projet sera un plus pour booster non seulement notre entreprise, mais aussi l’évolution socio-économique de l’ensemble de nos bases vie.
La SEFCA réfléchit à la possibilité de développer sur ses concessions des opérations sylvicoles et de reboisement. Un projet pour la transformation d’un périmètre forestier dégradé par suite d’incendies répétés est à l’étude et verra logiquement sa mise en chantier au cours du quinquennat 2016-2020.
Pour réussir tous ces engagements, rien de tel qu’une atmosphère de sérénité ambiante, cette liberté d’aller et venir qui garantirait à nos activités une perspective pleine d’espoir.

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Carte de visite

Société anonyme au capital de : 1 500 000 000 FCFA

Siège social : 260, Avenue Colonel Conus

                       BP. 391 ; Bangui ; R.C.A

2 Sites de production et de transformation industrielle:

      MBAERE dans la Sous-préfecture de Carnot, Préfecture de la Mambéré-Kadéi ;

      MAMBELE dans la Sous-préfecture de Bambio, Préfecture de la Sangha-Mbaéré.

Date de création : 1988

Dernière modification sous la forme actuelle : 2018

2 Concessions forestières contiguës:

      PEA 174 : d’environ 395 856 ha, à cheval sur les Préfectures de la Lobaye, la Mambéré-Kadéi et la Sangha-Mbaéré ;

      PEA 183 : d’environ 325 563 ha, à cheval sur les Préfectures de la Mambéré-Kadéi et Sangha-Mbaéré.

Soit au total environ 721 419 ha dont 576 891 ha utiles[1], entièrement sous plan d’aménagement à compter de Juin 2006.

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